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Mort de Bernard Tapie, le choix périlleux du cercueil imposé à son fils : "Il a fallu improviser..."

© Stéphane Tapie dans l'émission "Ca commence aujourd'hui", sur France 2.

Voilà bientôt deux ans qu'il faut se passer de lui. Bernard Tapie, qui est mort des suites de son cancer le 3 octobre 2021, est à nouveau au coeur de l'actualité puisqu'une série mêlant biopic et fiction est mise en ligne le 13 septembre 2021 sur Netflix. C'est Laurent Lafitte qui a été choisi pour incarner l'homme d'affaires et, si sa performance a convaincu les membres du clan Tapie, le programme crée par Tristan Séguéla et Olivier Demangel, divisé en sept épisodes, semble en avoir frustré certains dans son ensemble.

C'était à moi de le faire. C'était un acte d'amourC'est le cas, notamment, de Stéphane Tapie, le fils de Bernard Tapie et de son ex-épouse Michèle Layec, qui a été invité à s'exprimer via plusieurs médias, dont l'émission Ca commence aujourd'hui. Le jour de la sortie de la série Tapie, il s'est ainsi remémoré les dernières heures de son père, qu'il a accompagné jusqu'à la fin, jusqu'au 3 octobre 2021 à 6h37 précise. "C'était compliqué, se souvient-il face au caméra de France 2. Une semaine avant, il m'a dit 'Au fait, je veux être enterré à Marseille, tu t'en occupes'. Il n'avait pas pris de disposition. Avec lui c'était toujours tout au dernier moment. Même ça, ça a été au dernier moment. Il a fallu improviser tout le long. Et c'était à moi de le faire. C'était un acte d'amour. C'est le dernier que je pouvais faire pour lui."

Face à Faustine Bollaert, Stéphane Tapie a notamment évoqué une étape cruciale de ce fameux acte d'amour. Une chose inconcevable pour quiconque : le choix du cercueil. Le jour des obsèques, menées par le pasteur Marcel, organisée le 8 octobre 2021, la France entière a vu défiler le fameux cercueil en bois jusqu'à la Cathédrale La Major de Marseille. Mais comment Stéphane Tapie s'en est-il sorti avec ce véritable casse-tête ? En se concentrant sur les goûts de son père. "J'ai dit le plus simple, précise-t-il. Il est né en étant d'un milieu très très simple et il aurait détesté partir dans un cercueil à la Elvis. Mais ce n'est pas lunaire. On pense avec son logiciel à lui. Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait en pensant avec son logiciel à lui."

publié le 13 septembre, Gonzague Lombard , Purepeople

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