Benjamin Biolay friqué avec une tartine "bien beurrée et des deux côtés", le chanteur atomisé par une figure bien connue

Exclusif - Benjamin Biolay lors de l'enregistrement d'un Grand show de Noël "Christmas Show" imaginé par B.Biolay avec une pléiade d'artistes prestigieux au Casino de Paris, France, diffusé sur Canal+. © Cyril Moreau/Bestimage Un show événement de 90 minutes orchestré par BENJAMIN BIOLAY. Quand Benjamin Biolay fête Noël, c'est sur CANAL+ ! "Depuis toujours, lorsque je suis en concert au mois de décembre, je termine par une chanson de Noël. Ça fait partie de ma culture intime et de ma culture pop... Ça vient de l'enfance, j'ai toujours aimé Noël et son folklore". Pour CANAL+, Benjamin Biolay a orchestré un show exceptionnel, réunissant autour de lui quelques amis venus réinterpréter de grands standards de Noël (mais pas que...). Dans la grande tradition des émissions américaines, BENJAMIN BIOLAY CHRISTMAS SHOW mêle allègrement musique et sketches. De "Vive le vent" à "Last Christmas I gave you my heart", en passant par "Jardin d'hiver", "All I want for Christmas is you" ou encore "Let it snow" et "Paroles, Paroles", Benjamin Biolay et ses invités revisitent de grandes chansons, en solo ou en duo, sur la scène du Casino de Paris, habillée aux couleurs de Noël. Benjamin Biolay sera ainsi entouré de : Amel Bent, Calogero, Jeanne Cherhal, Vincent Dedienne, Pete Doherty et Frédéric Lo, Nicolas Duvauchelle, Élodie Frégé, Ibeyi, Louane, Chiara Mastroianni, Kad Merad, Yael Naim et Melvil Poupaud. Au bar tenu par JeanCharles Clichet, Benjamin Biolay et ses invités devisent joyeusement autour d'un verre. En deuxième partie de soirée, un film de 52 minutes nous emmènera dans les coulisses du tournage de cette émission exceptionnelle. © BestImage, © Cyril Moreau/Bestimage
Il ne faisait pas bon être artiste ou politique en pleine crise de la Covid-19. La pandémie a tout bouleversé, privant le monde entier de culture et de liberté pour endiguer l'énorme épidémie. Ce challenge, Roselyne Bachelot l'a pourtant relevé malgré le contexte difficile. La ministre de la Culture de l'époque s'est d'ailleurs mis presque tous les acteurs de tout un domaine à dos. Difficile pour les chanteurs, musiciens, humoristes ou acteurs de constater que les salles de concert, de spectacle ou de cinéma n'étaient pas jugées comme essentielles à l'époque. Benjamin Biolay le premier. Il ne s'était d'ailleurs pas fait prier pour attaquer le président et la ministre. Cette dernière a enfin pris le temps de répondre à ses attaques.
Ce jeudi 5 janvier sort 682 jours, ouvrage de Roselyne Bachelot publié aux éditions Plon. Dans le recueil, l'ancienne politicienne de 76 ans revient sur son dernier emploi au sein du gouvernement. L'occasion parfaite pour régler ses comptes avec celui que l'on pourrait désormais surnommer son ennemi juré, Benjamin Biolay. Dans le livre dont Paris Match publie les bonnes feuilles, l'ex-compagnon de Chiara Mastroianni est rhabillé pour l'hiver. Elle le décrit notamment comme l'un des "artistes les plus friqués" avec "une tartine bien beurrée et des deux côtés." Des propos cinglants qui suffisent à eux-mêmes pour dévoiler le fond de la pensée de l'ancienne ministre à l'égard de Benjamin Biolay.
Entre Roselyne et Benjamin, un conflit de longue date
Les piques vont bon train depuis plusieurs années. En février 2021, près d'un an après le début de la crise sanitaire, Benjamin Biolay s'en était déjà pris à Roselyne Bachelot : "Je trouve que notre ministre de tutelle est un peu absente, sauf pour nous rabrouer quand on dit des bêtises, mais on n'a pas besoin de ministre pour comprendre qu'on dit des conneries..." Il s'était également interrogé sur ce que faisait le gouvernement avec l'argent qui lui avait été attribué pour aider le milieu de la Culture.
Benjamin Biolay avait également pointé du doigt les reproches de Roselyne Bachelot aux grandes figures du cinéma et de la musique, alors même qu'elle confirmait se battre pour la Culture. S'il pouvait entendre qu'il était impossible de satisfaire tout le monde, il avait indiqué ne pas apprécier les manières de faire de l'ancienne ministre : "On est tout à fait conscient qu'il y a une pandémie, que c'est catastrophique, qu'il y a 80 000 morts, comme elle l'a rappelé à Pierre Niney. Ce n'était pas l'objet de la démarche de Pierre Niney d'être rabroué. Il expliquait la vie de tous les artistes et de tous les gens qui aiment la culture. Ça fait cent jours, un peu plus, que l'on est au pain sec, ce n'est pas rien. Ça ne mérite pas d'être repris de volée comme ça, à base de chiffres."
publié le 5 janvier, Charlotte Pletcher, Purepeople