Albert de Monaco empêtré dans un énorme scandale : son "G4" pris pour cible, la paranoïa est de mise

C'est une affaire compliquée que le prince Albert doit affronté Exclusif - Le prince Albert II de Monaco, Laurent Anselmi et le Dr Sergio Moro - Sous le Haut Patronage et en présence de S.A.S le prince A. II de Monaco, l'association Brasil Monaco project a organisé © Claudia Albuquerque / Bestimage - © BestImage, Claudia Albuquerque / Bestimage
C'est une affaire bien compliquée dans laquelle se retrouve empêtré Albert de Monaco. Un énorme scandale dont la figure emblématique monégasque se serait bien passé. Le père des jumeaux Gabriella et Jacques - fruits de son mariage avec Charlene de Monaco - a dû se séparer d'un homme clef, Claude Palmero. Longtemps administrateur des biens du Rocher, son sang n'a fait qu'un tour le 23 mai dernier, lorsqu'il a découvert que le prince Albert lui reprochait d'avoir mené une opération en douce sans le prévenir. Le 6 juin, il reçoit sa "lettre de démission", des mains de l'aide du camp d'Albert.
Depuis la paranoïa va bon train sur la Principauté de Monaco. Le prince Albert II "nettoie les écuries", ironise un proche rapporté par Paris Match, ce jeudi 10 août. Car cette révolution au Palais a coûté leur poste à quatre des plus intimes, plus proches conseillers du frère de Stéphanie et Caroline de Monaco. Ils formaient le "G4" d'Albert : Laurent Anselmi, professeur de droit public, l'avocat et ami d'enfance Thierry Lacoste et l'autre avocat Didier Linotte et Claude Palmero. Un "G4" désormais en guerre ouverte avec le richissime promoteur immobilier Patrice Pastor, un autre proche du prince.
Ils ont tous grandi ensemble, évoluant sur les bancs de l'école et partageant des souvenirs de vacances idylliques. Sans eux, "le prince est exposé, seul, presque nu", selon les interlocuteurs de nos confrères. Le scandale à la source de ce grand ménage c'est l'affaire des "dossiers du Rocher". En 2021, un groupe de hackers piège la boîte mail de Thierry Lacoste, interceptant dix années de correspondances. La cible : le "G4". On découvre grâce à ce déballage que Claude Palmero et Didier Linotte auraient reçu des fonds sur des comptes domiciliés en Suisse. Mais selon l'avocat Canu-Bernard, avocate du "G4", ces documents sont des faux.
Le 11 mai dernier, c'est la goutte d'eau avec la diffusion d'un Complément d'enquête (France 2), qui revient sur l'opération dite de l'esplanade des Pêcheurs. Didier Linotte va y être accusé d'avoir usé de son influence pour porter la condamnation de l'État à verser à Caroli, entrepreneur monégasque, un montant vertigineux (136 millions d'euros). Au lendemain de la diffusion, le chargé de la communication du prince est licencié, Claude Palmero aussi. La tête de Laurent Anselmi tombe également. Quand Thierry Lacoste est déclaré persona non grata, rapportent nos confrères. Si à ce stade de l'enquête, aucun ne désigne les auteurs d'une quelconque infraction, ce dossier a terni l'image de la Principauté, et le prince a décidé de s'éloigner de ses plus proches conseillers.
publié le 10 août, Ari Guardiola , Purepeople