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Samaritaine : 3 choses à savoir sur la réouverture de ce temple de la mode

© Coadic Guirec, BestImage - Le grand magasin parisien avait fermé ses portes pour raisons de sécurité en 2005.

Après seize ans de fermeture pour cause de remise aux normes, La Samaritaine - un des magasins les plus emblématiques de Paris -, s'apprête à rouvrir le 28 mai 2021. Voici trois choses à savoir sur ce qui fut un temps un des temples de la mode parisienne.

Elle tire son nom d'une pompe à eau

Fondée par Ernest Cognacq, La Samaritaine ouvre ses portes en 1870 en face du Pont Neuf, durant le Second Empire ; une époque où les grands magasins régnaient sur la mode à Paris à l'image du Printemps et du Bon marché. Malgré l'image luxueuse qu'on lui prête, le nom de l'enseigne provient en réalité d'un objet pas forcément des plus chics : une pompe à eau. Première de son acabit à Paris et en place depuis Henri IV, elle fut démolie en 1813.

Elle a été le théâtre de nombreux tournages de cinéma

Avec son bâtiment atypique, elle est facilement reconnaissable. La Samaritaine n'a pas été qu'un temple de la mode puisqu'elle a également servi à plusieurs reprises de décor de cinéma. Elle fait ainsi sa première apparition à l'écran au temps du muet, en 1930, dans "Au bonheur des dames", une adaptation par Julien Duvivier du célèbre roman d'Émile Zola. Malgré sa fermeture, elle a continué sa carrière à l'écran. Ainsi, La Samaritaine a encore récemment servi de décor à Leos Carax pour "Holy Motors" (2012) et à Bertrand Bonello pour son film "Nocturama" (2016)

Elle va changer d'usage

Jadis très populaire, le succès et la prospérité commerciale de La Samaritaine commencent à décliner dans les années 1970. Fermée en 2005 après son rachat en 2001 par le groupe LVMH, elle a subi de gros travaux de remise aux normes. Néanmoins, plus qu'un simple rafraîchissement, c'est une complète transformation qui a été voulue par le groupe. La Samaritaine rouvrira donc ses portes le 28 mai prochain avec un tout autre domaine d'activité. Même si elle conservera une partie boutique, la majorité de l'espace sera consacrée à des bureaux et à un hôtel de luxe. Avec sa réouverture, c'est paradoxalement la fin d'une époque pour La Samaritaine.

publié le 23 mai, Marine Pallec, Jellyfish France

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