Emilia Clarke : sa réaction quand on lui a conseillé des injections anti-âge

©Agence, BestImage - Emilia Clarke lors de l'avant-première du film "Last Christmas" au cinéma BFI Southbank à Londres, le 11 novembre 2019.
Il semblerait que la sphère cinématographique ait du mal à se défaire des diktats de la beauté. L'actrice britannique Emilia Clarke en a d'ailleurs fait les frais alors qu'elle n'avait que 28 ans.
"Quel est le pire conseil que vous n'ayez jamais reçu en matière de soins de la peau ?" Cette question posée à Emilia Clarke lors d'une interview accordée à l'édition britannique de ELLE, publiée le 5 mars 2021, détient une étonnante réponse. "J'ai vu une facialiste qui m'a recommandé de faire des injections. Je lui ai montré la porte, commence à expliquer la jeune femme. Je lui ai tout simplement dit : 'Sortez !'". Et de préciser : "Ses mots exacts étaient 'ainsi, tu pourrais retrouver ton visage', j'avais 28 ans à ce moment-là". Un conseil qui n'a visiblement pas plu à l'interprète de Daenerys Targaryen à l'époque.
Une industrie pesante ?
À 34 ans aujourd'hui, Emilia Clarke constate que rien ne change, notamment dans l'industrie cinématographique. Désormais, "je suis plus sage, plus intelligente, j'ai plus d'expérience, j'ai accompli tout ce travail et j'en suis fière. On ne peut avoir fait tout ça que parce qu'on a l'âge que l'on a. Le temps est la seule chose qui nous permet d'accomplir toutes ces choses. Donc si mon visage reflète le temps que j'ai passé sur cette terre, je suis d'accord," explique-t-elle à nos confrères britanniques. Elle, qui accepte de vieillir, ne comprend pas cet engouement pour la lutte contre les signes de l'âge qui n'est que peu compatible avec son métier selon elle. "Je travaille dans une industrie où mon visage doit bouger, où je me dois d'être expressive. Faire des injections n'est donc pas une option." Et de préciser que celles-ci donnent "l'air brillant et étrange". Si les injections de botox la "pétrifient", elle n'exclue pas d'y avoir recours un jour. "Je n'en veux définitivement pas maintenant, mais je ne dis pas que je n'en voudrais pas plus tard. Je me laisse la possibilité de changer d'avis". En revanche hors de question pour elle de passer le cap de la chirurgie esthétique et surtout si on lui conseille... "Si mon job me dit qu'il faut que je fasse plus que du botox passé 45 ans, alors il faudra que j'arrête ce métier."
publié le 12 mars, Pauline Jacmart, Jellyfish France