Alexander McQueen : 3 façons dont il a marqué la mode

© Java, Abaca - Alexander McQueen lors du défile automne-hiver 2006/2007 à Paris, le 3 mars 2006.
Voilà déjà 9 ans que "l'Enfant terrible" de la mode s'en est allé. À l'occasion de la sortie en salles du documentaire qui lui est consacré, "McQueen", le 13 mars 2019, retour sur trois spécialités du créateur qui ont impacté la mode.
Surnommé "l'Enfant terrible" en raison du côté parfois provocateur de ses créations, il était considéré par ses pairs comme l'un des plus grands espoirs de la mode. Ce mercredi, l'Hexagone accueille au cinéma le documentaire "McQueen", qui retrace la vie du créateur décédé le 11 février 2010, entre images d'archives inédites, interviews et scènes de défilés.
De l'atypique
Si un terme définit bien le créateur, c'est celui-ci. Alexander McQueen aimait sortir des sentiers battus. Lancement d'un pantalon taille basse laissant voir la raie des fesses, appelé bumster, en 1993, tenue greffée de vraies coquilles de moules récoltées dans les poubelles d'un restaurant par son équipe en 2001, création des chaussures "Armadillo", quasiment importables (sauf par Lady Gaga) en 2010... Le couturier osait tout.
Le sens du spectacle
Showman dans l'âme, le créateur concevait des défilés déments à base de cercles de feu, d'asile désaffecté ou de jeu d'échecs. Pièce maîtresse de sa créativité ? Pour le défilé printemps-été 1999, deux robots ont projeté de la peinture sur la robe immaculée d'une mannequin, musique de Mozart en fond.
Roi du macabre
McQueen était obsédé par la mort et avait compris le caractère éphémère de la mode. Ses créations étaient souvent inspirées du romantisme sombre de la fin du XIXe siècle et de la devise "Memento Mori" ("Souviens-toi de la mort") de l'époque victorienne.
publié le 13 mars, Marine Cournede