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Les plus grosses polémiques du football

La finale de l'UEFA Euro 2016 aura lieu dimanche 10 juillet, marquant la fin d'une compétition qui se sera déroulée (pour l'instant) sans accroc. Si certains joueurs sont devenus de véritables légendes grâce à leur jeu de pied sensationnel, d'autres, en revanche, se sont fait un nom pour avoir ébranlé la planète football par leurs frasques. Matchs truqués, coups de sang, adultère, chantage... Retour sur les plus grosses polémiques du ballon rond !

  • © Abaca, Kumm Wolfgang/DPA 1/10

    Le coup de boule de Zidane

    À force de chercher Zinédine Zidane, on finit par le trouver ! L'Italien Marco Materazzi a fait les frais de la colère du numéro 10 français lors de la Coupe du Monde de 2006. À la 107ème minute, tandis que la France et l'Italie sont à égalité, le footballeur français s'emporte contre le joueur italien et lui assène un magistral coup de boule dans le torse. Ce dernier s'effondre sur la pelouse. Le sifflet de l'arbitre retentit, le carton rouge est sorti. Bien que la France ait perdu le match, Zidane en sort tel un héros ! Son geste lui vaudra même l'édification d'une statue en bronze, exposée d'abord au Centre Georges-Pompidou à Paris, puis au Qatar. Cette sculpture d'Adel Abdessemed, illustrant ce désormais célèbre coup de boule a, elle aussi, fait polémique. D'abord dans la capitale française pour la valorisation du côté antijeu de Zidane, puis au Qatar où elle fut plutôt mal accueillie, car représenter des êtres vivants est contraire à la religion musulmane. Zinedine Zidane est ejecté du terrain lors de la finale de la Coupe du Monde 2006, à Berlin, le 9 juillet 2006, après un carton rouge.

    Hélène Garçon

  • © BestImage, JLPPA 2/10

    L'affaire Zahia

    En avril 2010, l'équipe de France est secouée par une affaire de proxénétisme. Certains joueurs de l'équipe de France, dont Franck Ribéry et Karim Benzema, sont mis en examen après qu'ils aient eu recours au service d'une prostituée mineure. Son nom : Zahia Dehar. La jeune femme, qui avait reconnu n'avoir jamais informé ses clients qu'elle était mineure, a révélé au magazine Paris Match avoir eu des relations sexuelles tarifées avec quelques Bleus, et aurait même été le cadeau d'anniversaire de Franck Ribéry pour ses 26 ans. Alors que les footballeurs impliqués dans le scandale ont été relaxés en 2014, la jeune femme a profité de sa toute nouvelle notoriété pour faire ses premiers pas de mannequin, puis de styliste en lançant sa collection de lingerie. Zahia Dehar ouvre sa pâtisserie-boudoir éphémère chez l'Eclaireur à Paris, le 3 juillet 2013.

    Hélène Garçon

  • © Abaca, Montigny Philippe 3/10

    La main de Thierry Henry

    Les footballeurs ne se font pas que des amis sur le terrain, loin sans faut ! Alors que les Italiens ont une dent contre les Bleus depuis le coup de boule de Zinédine Zidane, les Irlandais aussi gardent rancoeur contre l'équipe tricolore depuis la main de Thierry Henry, laquelle les avaient privés du Mondial 2010. Les Irlandais ont eu du mal à digérer l'incident. Ils avaient réclamé de rejouer le match et déposé une plainte auprès de la FIFA, pour faire annuler la décision de l'arbitre d'accorder le but aux Bleus. Sans résultat. Les Irlandais ont ainsi gardé cette défaite en travers de la gorge, bien que la coquette somme de cinq millions d'euros ait certainement aidé à faire passer un peu la pilule ! La FIFA a, en effet, versé un confortable dédommagement à la FAI (Fédération irlandaise) pour éviter que le geste litigieux de Thierry Henry n'ait des répercussions judiciaires, comme le révélait le président de la fédération irlandaise en 2015, au micro de la station RTÉ Radio 1. Thierry Henry pendant le match de qualification à la Coupe du Monde opposant la France à la République d'Irlande, au Stade de France, le 18 novembre 2009.

    Hélène Garçon

  • © BestImage, AGENCE 4/10

    La Main de Dieu

    C'est l'un des buts qui a fait le plus de bruit dans l'histoire du football, et qui fait encore débat aujourd'hui. En 1986, l'Argentine affronte l'Angleterre dans un match de la Coupe du Monde. À la mi-temps, le score est toujours de 0 à 0. Pourtant, peu après la reprise, le match bascule. Diego Maradona marque un premier but, mais de la main. Malgré les protestations des Anglais, ce but est validé. L'Argentine finit par l'emporter deux à un, et se hisse au rang de champion du monde. Une victoire largement controversée, qualifiée même de "scandale du siècle" par la presse allemande à l'époque. Diego Maradona lors de la Coupe du Monde de football au Mexique, en 1986.

    Hélène Garçon

  • © Abaca, Gouhier Nicolas 5/10

    Nicolas Anelka : le roi du scandale

    Malgré ses titres de meilleur buteur et de champion d'Europe en 2000, avec l'équipe de France, Nicolas Anelka est plus connu dans le monde footballistique pour ses coups d'éclat à répétition que pour son palmarès. En 2000, alors qu'il intègre le Real Madrid, le joueur français, bien décidé à ce que sa nouvelle équipe s'adapte à son jeu, refuse de s'entraîner pendant trois jours, ce qui lui vaudra une suspension de 45 jours, et une amende de 2,4 millions de francs (environ 450 392 euros aujourd'hui). Un an plus tard, revenu au sein du PSG, il perd son sang-froid et assène une claque à un journaliste à la sortie d'une séance d'entraînement. En juin 2010, il a une vive altercation avec Raymond Domenech, qui est alors le sélectionneur de l'équipe de France, et l'insulte pendant la mi-temps du match France-Mexique. En 2013, il couronne sa carrière de joueur controversé avec ses "quenelles", un geste rendu célèbre par Dieudonné et considéré par certains comme un salut nazi inversé. Nicolas Anelka avant le match amical de la France contre la Slovaquie, le 1er Mars 2006, au Stade de France.

    Hélène Garçon

  • © Getty Images, Tim Whitby 6/10

    John Terry : il rend un de ses coéquipier cocu !

    En 2010, le joueur britannique John Terry fait scandale outre-Manche. Le footballeur, alors capitaine de l'équipe d'Angleterre, est accusé de tromper sa femme avec une certaine Vanessa Perroncel, qui n'est autre que la femme de Wayne Bridge, un de ses amis et coéquipier. La liaison fait la une de tous les tabloïds, et soulève un tel tollé qu'il finit par perdre son brassard de capitaine. Wayne Bridge, trahi, refuse de disputer un match de plus en équipe nationale aux côtés de son ex-ami, et annonce sa retraite en 2005. Un chemin qu'empruntera également John Terry, quelques années plus tard. John Terry et Wayne Bridge lors du 10ème anniversaire de Loaded, à Londres.

    Hélène Garçon

  • © BestImage, GIRY-MACAULT 7/10

    L'affaire VA-OM

    C'est l'une des plus grandes affaires de corruption jamais connue dans le football français. Le 20 mai 1993, Valenciennes accueille l'Olympique de Marseille, alors présidé par Bernard Tapie, pour un match de championnat de France. Déjà vainqueur du titre quatre fois d'affilée entre 1989 et 1992, le club marseillais est le grand favori de la compétition et s'impose face à l'US Valenciennes-Anzin par un but à zéro. La vérité ne tarde pas à éclater : le match a été truqué. Trois joueurs de Valenciennes auraient été corrompus par les Marseillais. Bernard Tapie se voit retirer sa licence et sera condamné à deux ans de prison, dont un ferme, tandis que le club sera relégué en deuxième division. Bernard Tapie ors d'une conférence de presse, au Royal Monceau, le 1er juin 2001.

    Hélène Garçon

  • © Getty Images, Getty Images 8/10

    Paolo Di Canio : fasciste et fier de l'être

    Les Italiens ont la réputation d'avoir le sang chaud. Paolo Di Canio en est le parfait exemple. En 1998, alors qu'il porte les couleurs de Sheffield, il pousse l'arbitre Paul Alcock, après que celui-ci l'ait expulsé du match. Un geste qui lui a valu d'être suspendu pendant onze matchs et de devoir débourser près de 15 000 euros d'amende. Une punition qui ne semble pas avoir servi de leçon au footballeur, devenu entraîneur de Southampton, qui s'est violemment déchaîné sur un de ses joueurs après une défaite de son équipe. Mais c'est avec son salut nazi à la fin d'un derby contre l'AS Rome, que l'Italien crée la polémique en 2005. "Je suis fasciste, mais pas raciste, déclare-t-il en 2006, après avoir été sanctionné d'un match de suspension et de 10 000 euros d'amende. Je fais le salut romain pour saluer mes camarades et ceux qui partagent mes idées". Le sportif n'a jamais caché son admiration pour Benito Mussolini, ancien dictateur italien, et s'est même fait tatouer son surnom "Duce" en latin (DVX) sur son avant-bras. Paolo Di Canio, joueur au Celtic, menace l'arbitre lors d'un match à Glasgow en Ecosse, le 28 septembre 1996.

    Hélène Garçon

  • © Getty Images, Bongarts 9/10

    Le coup de pied d'Eric Cantona

    Une fois sur le terrain, nombreux sont les joueurs qui, les nerfs à vif, cèdent à leurs pulsions et assènent des coups à leurs adversaires... Ou au public ! En 1995, Eric Cantona, évoluant alors au Manchester United, s'inscrit dans la légende en adressant un coup de pied, appelé "kung fu kick" par les Anglais, à un supporter de l'équipe adverse un peu trop provocant. Le joueur avait alors été suspendu pendant neuf mois, et condamné à 120 heures de travaux d'intérêt général. Vingt ans après son légendaire coup de karaté, Eric Cantona a tout de même quelques regrets. "Je n'ai pas frappé assez fort, déplorait-il dans les pages du magazine anglais Four Four Two. J'aurais dû le frapper plus fort", déplorait ainsi Eric Cantona, fidèle à lui-même. Eric Cantona, évoluant pour le club de Manchester, lors d'un match contre la ligue de Dortmund, le 9 avril 1997.

    Hélène Garçon

  • © Getty Images, ullstein bild 10/10

    Le pire match de l'histoire de la FIFA

    Avec 4 cartons rouges et 16 cartons jaunes collectés, le Portugal et les Pays-Bas s'inscrivent dans le livre des records de la FIFA de la pire manière qui soit. Disputé à Nuremberg, le match de la Coupe du Monde 2006 s'est transformé en véritable pugilat, où tous les coups étaient permis. L'arbitre russe, Valentin Ivanov, a eu beaucoup de mal à canaliser les deux équipes qui s'affrontaient pour un quart de finale contre l'Allemagne, et a sanctionné presque tous les joueurs à grands coups de cartons. Coups de tête, coups de boule, tacles, bagarre... Les joueurs ne se sont fait aucun cadeau, à tel point que Cristiano Ronaldo a dû quitter le terrain à la mi-temps pour cause de blessure. Devant un spectacle aussi déplorable, le président de la FIFA (de 1998 à 2015), Sepp Blatter, aurait d'ailleurs déclaré que "l'arbitre Valentin Ivanov aurait dû s'octroyer un carton jaune aussi pour sa mauvaise gestion du match". Cristiano Ronaldo, blessé, lors du match de la Coupe du Monde 2006, opposant le Portugal aux Pays Bas, à Nuremberg.

    Hélène Garçon

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