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Droit à l'avortement : 10 stars qui ont osé en parler

Plus de 40 ans après l'adoption de la loi Veil, le droit à l'avortement reste malheureusement encore un sujet tabou. Ces dix célébrités n'ont pas eu peur de parler de leur propre expérience ou de défendre le droit des femmes à disposer de leur propre corps.

  • © BestImage, Coadic Guirec 1/10

    Line Renaud : un avortement qui la marquera toute sa vie

    Dans une interview à Gala en mai 2013, Line Renaud est revenue sur son avortement à 18 ans : "Cela s'est passé dans de sinistres conditions. (...) Il n'était évidemment pas question que je garde l'enfant. J'étais trop jeune et (Loulou) n'en voulait évidemment pas non plus. Juste après, j'ai fait une septicémie qui a bien failli me tuer ! Un gynécologue est venu à la maison et m'a fait un curetage sur la table de notre salle à manger. J'ai horriblement souffert !" Alors quand la loi Veil passe, elle vit cela "comme une délivrance", comme elle l'indiquera au micro de France Info. Line Renaud à la première du film "Guy" au cinéma Gaumont-Opéra à Paris, le 28 août 2018.

    Solène Filly

  • © BestImage, Itaar Tass 2/10

    Patricia Kaas : elle en parle dans son livre

    C'est dans son autobiographie "L'Ombre de ma voix", parue en 2011, que Patricia Kaas parle ouvertement de ses avortements. "Dans la première version du livre, je ne parlais pas de cet épisode, des avortements, de l'annonce que je ne pourrai jamais avoir d'enfant... Oui, c'est intime mais (...) il m'a paru évident d'en parler, d'écrire que j'en souffre affreusement...", et d'ajouter : "Je ne me sentais pas prête pour la maternité. (...) Je ne voyais pas comment j'aurai pu assurer ma vie professionnelle et une vie familiale." Patricia Kaas lors d'une conférence de presse sur la sortie de son nouvel album à Moscou, le 8 novembre 2017.

    Solène Filly

  • © BestImage, Laetitia Notarianni 3/10

    Catherine Deneuve : signataire du "manifeste des 343"

    En 1971, le manifeste des 343 paraît dans Le Nouvel Observateur. Une pétition signée par des "Françaises qui ont le courage de signer le manifeste 'Je me suis fait avorter'", indique le journal. Parmi elles,Catherine Deneuve qui publiera une tribune pour les 40 ans de la loi Veil sur le site du Huffington Post, qualifiant celle-ci "d'avancée absolument formidable" et décrivant les mouvements pro-vie comme "une aberration". Catherine Deneuve lors du Festival Premiers Plans à Angers, le 19 janvier 2018.

    Solène Filly

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    Simone Veil : à l'origine de la dépénalisation de l'avortement

    S'il y a bien une femme qui s'est battue pour le droit à l'avortement, c'est Simone Veil. Elle donnera d'ailleurs son nom à la loi qui dépénalisera l'interruption volontaire de grossesse le 17 janvier 1975, après avoir prononcé un discours historique à l'Assemblée nationale quelques mois plus tôt. Une prise de position qui lui vaudra de recevoir des messages de haine, comme elle l'avait évoqué au Monde en 2005 : "Je savais (...) que les attaques seraient vives (...). Mais je n'imaginais pas la haine que j'allais susciter, la monstruosité des propos de certains parlementaires ni leur grossièreté à mon égard." Simone Veil à Paris, le 9 juillet 2010.

    Solène Filly

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    Nathalie Baye : elle s'est sentie libre de ce choix

    C'est dans les colonnes de Marie-Claire, à l'occasion de la promotion de "Dans les bureaux de Dieu", film dans lequel elle joue le rôle d'une conseillère d'un planning familial, que Nathalie Baye révèle qu'elle a vécu deux IVG : "La première fois, je n'avais pas 20 ans. J'étais trop jeune, c'était mon premier amoureux, on n'avait pas un rond, c'était une évidence". Et si son deuxième avortement sera "plus douloureux" - "Je n'étais pas certaine de la durée de l'histoire que je vivais"-, elle indique que "les deux fois, je me suis sentie libre de ce choix." Nathalie Baye à l'avant-première du film "Les gardiennes" à La Cinémathèque française à Paris, le 1er décembre 2017.

    Solène Filly

  • © BestImage, Agence 6/10

    Cher : productrice d'un film sur l'histoire de l'IVG aux États-Unis

    En 1995, Cher produit et joue un petit rôle dans "If These Walls Could Talk", un film qui aborde ouvertement le sujet de l'avortement en suivant l'histoire de trois femmes, à trois époques différentes, alors que le droit à l'IVG est toujours tabou aux Etats-Unis. Un droit que la chanteuse défend régulièrement, aussi bien en interview que sur Twitter, comme en 2013 : "Nous méritons d'avoir les mêmes droits, dont celui d'avoir le contrôle de notre propre corps !" Cher à la première de "Mamma Mia! Here We Go Again" au cinéma Eventim Apollo à Londres, le 16 juillet 2018.

    Solène Filly

  • © BestImage, Denis Guignebourg 7/10

    Julie Gayet : elle a posé pour la campagne pour le droit à l'IVG

    La marraine du fond pour la santé des femmes a participé en 2015 à la campagne gouvernementale pour le droit à l'IVG en posant avec le message "Mon corps m'appartient" écrit sur le bras. Un cliché qui avait été partagé sur Twitter par Marisol Touraine, alors ministre de la Santé, des Affaires Sociales et des Droits des femmes, et qui accompagnait le lancement d'un numéro vert (0800 08 11 11) et d'un nouveau site d'informations. Julie Gayet au Festival du cinéma Américain de Deauville, le 2 septembre 2016.

    Solène Filly

  • © BestImage, Marc Ausset Lacroix 8/10

    Adeline Blondieau : un avortement à 20 ans

    C'est dans son livre "Mise à nu" qu'Adeline Blondieau a fait le choix de parler de son avortement. "C'est vrai que c'est quelque chose de douloureux dans la vie d'une femme. Forcément, on y repense toujours", racontait-elle lors de l'émission En mode Gossip de NT1 en 2011. Une décision qu'elle a prise car elle était en couple, à l'époque, avec un homme violent : "C'est pas facile comme choix à faire, mais je sais que j'ai fait le bon. C'était comme ça, j'ai fait ce que j'ai pu." Adeline Blondieau au 30 ans des Petits Princes au Cirque Phénix à Paris, le 24 Novembre 2017.

    Solène Filly

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    Muriel Robin : son coup de gueule pour le droit à l'avortement

    En 2016, le débat sur l'avortement fait son retour à cause d'une proposition de loi visant à pénaliser les sites anti-IVG. Invitée sur le plateau de Salut les Terriens, Muriel Robin pousse un coup de gueule : "Ça me fatigue des hommes qui décident pour les femmes ! (...) C'est un homme qui va peut-être décider que tout d'un coup c'est non, il y aura plus d'avortement ? Ou si y'a l'avortement, mais ça coûtera une blinde, il y aura que les riches qui pourront avorter ? Mais pour quoi on nous prend ?" Et de conclure : "Pauvre Simone Veil !" Muriel Robin à la projection de "Jacqueline Sauvage : C'était lui ou moi" au Festival international du film de La Rochelle, le 13 septembre 2018.

    Solène Filly

  • © BestImage, SGP 10/10

    Sinead O'Connor : pour la légalisation de l'avortement en Irlande

    Sinead O'Connor parle ouvertement de son avortement en 1991 lors d'une interview à Spin. Ainsi, même si à l'époque elle souhaitait être mère, elle explique avoir pris cette décision car elle savait que son compagnon ne serait pas là pour leur enfant. En 2015, elle lancera une pétition pour supprimer le 8e amendement de la Constitution en Irlande, avant de soutenir le référendum qui aura lieu le 25 mai 2018 et qui verra le pays voter en faveur de la libéralisation de l'avortement. Sinead O'Connor sur le plateau de l'émission "Che Tempo Che Fa" à Milan, le 5 octobre 2014.

    Solène Filly

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