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10 politiciens à qui on a demandé de "rendre l'argent"

Politique et argent font souvent mauvais ménage. Il n'y a qu'à se pencher sur les différentes affaires qui ont fait les gros titres rien que sous la Ve République. À droite comme à gauche, aux extrêmes comme au centre... nombreux sont celles et ceux qui ont été sommés (par les citoyens ou la justice) de rendre l'argent ces dernières années.

  • © BestImage, Pierre Perusseau 1/10

    François Fillon n'a pour l'heure pas rendu l'argent

    À ce jour, l'affaire qui a secoué l'élection présidentielle 2017 n'est pas terminée. Pourtant elle a fait grand bruit et donné naissance au fameux 'slogan' repris sur les réseaux sociaux : "Rend l'argent !" Une phrase destinée à François Fillon accusé par le Canard Enchaîné (janvier 2017) d'avoir offert à sa femme, Penelope, un poste d'attachée parlementaire fictif pour lequel elle aurait perçu 680 380 euros net en moins de 30 ans. Abus de biens sociaux et trafic d'influence seraient aussi de la partie. Pour l'heure, en attendant un procès, l'ex-Républicains désormais retiré de la politique n'a pas rendu un centime. François Fillon présente son programme à son QG de campagne à Paris, le 13 mars 2017.

    Fabien Gallet

  • © BestImage, Lionel Urman 2/10

    Marine Le Pen n'a pas voulu rendre l'argent au Parlement

    Les juges d'instruction financiers parisiens ont ordonné début juillet 2018 "la saisie pénale d'une somme destinée au Front national au titre de l'aide publique apportée aux partis pour un montant de deux millions d'euros", a appris le Huffington Post. Une décision qui fait suite au refus de Marine Le Pen de rembourser 300 000 euros dûs au Parlement européen depuis qu'elle a été épinglée par l'Office européen de lutte antifraude en 2017 pour avoir rémunéré des assistants parlementaires fictifs FN lorsqu'elle était eurodéputée. Elle n'a pas voulu rendre l'argent... son parti en fait aujourd'hui les frais. Marine Le Pen lors de sa déclaration après l'annonce de sa défaite au 2e tour des élections présidentielles au Chalet du Lac, bois de Vincennes à Paris, le 7 mai 2017.

    Fabien Gallet

  • © BestImage, Cédric Perrin 3/10

    Patrick Balkany : de l'argent liquide jusque dans son peignoir ?

    L'actuel maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) qui fêtera ses 70 ans le 16 août prochain a fait les frais d'accusations diverses au cours de ses mandats. Soupçonnés d'avoir dissimulé plusieurs millions d'euros au fisc, l'homme politique et sa femme ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour blanchiment de fraude fiscale aggravée, ce mardi 10 juillet 2018. Selon une source interrogée par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, citée par L'Obs en 2017, Patrick Balkany posséderait de l'argent liquide à profusion. "Il avait même régulièrement des espèces dans les poches de son peignoir", expliquait la source. Portrait de Patrick Balkany réalisé à Paris, le 14 février 2013.

    Fabien Gallet

  • © BestImage, Stéphane Lemouton 4/10

    Jérôme Cahuzac a payé pour ses comptes à l'étranger

    Il avait pourtant affirmé fin 2012 devant l'Assemblée nationale n'avoir "jamais eu de compte à l'étranger, ni maintenant, ni avant". Mais les accusations signées Mediapart selon lesquelles l'ex-ministre du Budget possédait des fonds non déclarés, s'étaient révélées justes. Mis en examen pour "blanchiment de fraude fiscale", Jérôme Cahuzac passera aux aveux en avril 2013 avouant détenir 600 000 euros sur un compte à l'étranger. En mai 2018, il est condamné à deux ans de prison ferme, 300 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité. Jérôme Cahuzac en marge du Conseil des Ministres à l'Élysée à Paris, le 6 mars 2013.

    Fabien Gallet

  • © BestImage, Dominique Jacovides 5/10

    Nicolas Sarkozy, toujours soupçonné

    Soupçonné, accusé mais pas condamné. L'ancien Président a été mis en examen pour "financement illégal de campagne électorale" (pour l'élection de 2012) en février 2016. Le 21 mars 2018, Nicolas Sarkozy a de nouveau été mis en examen cette fois pour "corruption passive, financement illicite de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens". Reste à savoir si l'époux de Carla Bruni sera sommé de rendre l'argent. Nicolas Sarkozy sort du palais de l'Élysée à Paris, le 16 septembre 2017.

    Fabien Gallet

  • © BestImage, Patrick Bernard-Quentin Salinier 6/10

    Alain Juppé a payé mais sans rien débourser

    "Abus de confiance, recel d'abus de biens sociaux, et prise illégale d'intérêt" : voici les raisons pour lesquelles Alain Juppé a été mis en examen en 1999. Des accusations qui concernent la fameuse affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Il était alors secrétaire général du RPR et maire adjoint de Paris aux finances (1983 à 1995). Accusé d'avoir "délibérément recouru à des arrangements illégaux", l'ex-candidat à l'élection présidentielle est condamné en 2004 à 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité. Alain Juppé en meeting au Palais des Congrès à Bordeaux, le 9 novembre 2016.

    Fabien Gallet

  • © BestImage, Stéphane Lemouton 7/10

    Jean-Vincent Placé : 18 000 euros de PV à payer

    On lui a demandé de rendre l'argent, il s'est exécuté. L'ex-président du groupe écologiste au Sénat a fait parler de lui fin 2013 lorsque le Canard Enchaîné a révélé qu'il avait commis une centaine d'infractions routières entre 2004 et 2010 avec une voiture de fonction du conseil régional, le tout sans régler les PV dont la somme atteignait 18 000 euros. De quoi choquer l'opinion publique. "J'ai réglé l'ensemble du dossier", déclarera Jean-Vincent Placé dans l'émission Preuves par 3 sur Public Sénat en 2014. Jean-Vincent Placé à la sortie du Conseil des Ministres à l'Élysée à Paris, le 26 octobre 2016.

    Fabien Gallet

  • © BestImage, Lionel Urman 8/10

    Harlem Désir : SOS emploi fictif

    Avant d'entrer en politique et de devenir le premier Secrétaire du parti Socialiste en 2012, Harlem Désir s'est illustré à la tête de SOS Racisme au milieu des années 1980. Mais à côté de ce poste, il est à l'époque aussi salarié par l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants. Un emploi qui se révèle être fictif et pour lequel il perçoit près de 9 000 francs nets par mois. La justice passera par là : en 1998 il écope de 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour "recel d'abus de biens sociaux". Harlem Désir, à la sortie du Conseil des Ministres au palais de l'Élysée à Paris, le 19 août 2015.

    Fabien Gallet

  • © BestImage, PIX4U - VEEREN / BESTIMAGE 9/10

    Dominique Strauss-Kahn : soupçonné mais pas épinglé

    Outre une accusation d'agression sexuelle en 2011, DSK a vu sa carrière éclaboussée par plusieurs affaires politico-judiciaires desquelles il est toutefois toujours sorti lavé de tout soupçon. Ce fut le cas après sa mise en examen pour "recel d'abus de biens sociaux" en 2000. Sa secrétaire, Evelyne Duval aurait été payée 192 000 francs en un an pour un emploi fictif au sein du groupe ELF dans les années 1990. Si Dominique Strauss-Kahn bénéficie d'un non-lieu, nombreux sont les politiques qui le critiquent à l'image de Ségolène Royal qui déclarera au micro de France 2 en 2001 : "On est là pour servir, par pour se servir." DSK lors des obsèques de Erik Izraelewicz, au Père-Lachaise à Paris, le 4 décembre 2012.

    Fabien Gallet

  • © BestImage, JLPPA 10/10

    Charles Pasqua : condamné à plusieurs reprises

    Avant son décès en juin 2015, Charles Pasqua a baigné dans plusieurs affaires où l'argent était de mise. L'ancien ministre de l'Intérieur est ainsi condamné à 18 mois de prison avec sursis en 2010 dans l'affaire du casino d'Annemasse, pour "faux, financement illégal de campagne et abus de confiance" (il est accusé d'avoir bénéficié de 7,5 millions de francs pour sa campagne électorale européenne de 1999). Il écope également d'un an avec sursis dans le cadre de l'affaire de la Sofremi en 2011, et une amende de 150 000 euros en marge de l'affaire de la Fondation Hamon en 2015 (il est néanmoins relaxé après sa mort). Portrait de Charles Pasqua réalisé en 2009.

    Fabien Gallet

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