Victime de problèmes d'argent, Charlotte Gainsbourg a voulu vivre chez son père

©Aurore Marechal, Abaca - Charlotte Gainsbourg lors du 72e Festival du Film de Berlin (Berlinale), le 13 février 2022.
Plus que quelques mois avant l'ouverture officielle du Musée Gainsbourg, installé dans le dernier domicile du chanteur ! À l'origine de cette initiative, Charlotte Gainsbourg a accordé une interview au magazine Les Inrockuptibles, le mercredi 2 mars 2022. L'occasion pour elle d'expliquer à quel point cet endroit est cher à son coeur.
Charlotte Gainsbourg ne s'en cache pas, elle a toujours été très proche de son père, Serge Gainsbourg. Dévastée par la mort de ce dernier, elle affirme même ne pas avoir réussi à faire son deuil. Invitée à se confier auprès du magazine Les Inrockuptibles, celle qui a avoué être complexée face à la beauté de sa mère est revenue sur l'attachement qu'elle ressent pour le 5 bis rue Verneuil, dernière maison occupée par son père. "J'y passais quelques heures si je n'allais pas bien. Je m'y réfugiais. C'est un endroit très chargé. C'est impossible d'y aller à la légère. En fait, peu avant la mort de mon père, je m'apprêtais à y vivre à nouveau. J'avais 18 ans, je n'allais vraiment pas bien et mon père m'a proposé de me réinstaller avec lui. Et puis, il est mort...", a-t-elle révélé dans les colonnes du média.
"J'avais peur de le regretter toute ma vie"
Des années plus tard, toujours autant attachée à ce lieu et en proie à des problèmes d'argent, l'actrice française affirme avoir sérieusement songé à s'y installer avec toute sa petite famille. "À un moment donné où j'ai eu des difficultés d'argent, j'y ai pensé : tout repeindre en blanc, tout arracher et m'y installer avec Yvan (Attal, son compagnon, ndlr) et les enfants. Mais ça a été impossible ! J'avais peur de le regretter toute ma vie, que ce soit lourd pour ma famille", a-t-elle avoué. Mais comme on le sait maintenant, c'est finalement l'idée d'un musée qui s'est imposée petit à petit. "Le musée de mon père naît de l'envie de partager quelque chose que j'ai gardé très égoïstement pour moi. Ça faisait trente ans que j'y songeais et ça m'arrangeait sans doute de ne pas y arriver...", a-t-elle conclu avec mélancolie.
publié le 3 mars, Perrine Némard, Jellyfish France