Renaud : découvrez combien lui a rapporté la vente aux enchères de ses BD
Les grands héros de bandes dessinées ont rythmé la vente aux enchères qui s'est tenue samedi 30 avril 2016 à la maison Artcurial, à Paris. Un événement dans le monde de la BD mais aussi de la chanson puisque Renaud, grand amateur du neuvième art, a profité de cette vente pour se séparer d'une partie de sa propre collection ! Alors, combien a remporté l'interprète de Mistral Gagnant ?
Renaud est au coeur de l'actualité. Depuis quelques semaines, son dernier album sur lequel on retrouve notamment le single Toujours Debout, se vend comme des petits pains. Bientôt il fera son retour sur scène. Le chanteur fait donc recette mais il vient de s'octroyer une nouvelle jolie somme avec un tout autre art, celui de la bande dessinée, en vendant quelques unes de ses précieuses pièces.
C'est notamment avec une double planche de Tintin, issue de l'album Le Sceptre d'Ottokar signée Hergé, que Renaud a fait un malheur. En effet, comme le précise Le Figaro, cette pièce de collection s'est envolée pour la modique somme de 1,046 million d'euros. Achetée pour 100 000 francs dans les années 1980 à la veuve du dessinateur et scénariste Le Rallic, cette planche était pourtant estimée entre 600 000 et 800 000 euros. Un bien bel investissement pour la star de la chanson française qui aura récupéré grâce à quelques 200 lots mis en vente la coquette somme de 1,4 million d'euros. "L'effet pedigree Renaud a joué à fond pour faire monter les prix, a fait savoir l'expert Eric Leroy, ami de l'artiste, au Figaro. Chacun a voulu emporter une part de souvenir du chanteur collectionneur".
Mais à quoi servira donc tout cet argent ? Renaud en personne avait laissé entrevoir quelques éléments de réponse dans le catalogue Artcurial : "Je ne la vends pas (cette collection) pour spéculer, ni pour l'appât du gain, mais pour aider ma fille". En effet, "elle s'est séparée de Renan Luce et cela lui permettra de lui racheter sa part de leur maison", précisait-il au journal Le Parisien en évoquant le sort de Lolita Séchan.
publié le 5 mai, Fabien Gallet
