Nicolas Bedos : ce petit quelque chose que son père ne supportait pas

©Coadic Guirec, BestImage - Nicolas Bedos lors de la 34e édition du festival de Cabourg, le 29 juin 2020.
Acteur, humoriste et réalisateur à succès, Nicolas Bedos a suivi les traces de son célèbre père pendant de longues années. Invité dans l'émission Passage des Arts, ce mardi 1er décembre 2020 sur France 5, l'artiste a fait quelques confidences sur ce petit quelque chose que son père ne supportait pas.
Au-delà des restrictions sociales liées à la pandémie mondiale de coronavirus, l'année 2020 a été particulièrement douloureuse pour Nicolas Bedos qui a perdu trois êtres chers en l'espace de quelques mois. Parmi eux, Guy Bedos, son père, avec qui il entretenait une relation harmonieuse et même souvent fusionnelle. Invité à se confier dans l'émission Passage des Arts présentée par Claire Chazal, le réalisateur a dévoilé un détail qui avait le don d'agacer son illustre père. "Il y a eu un moment où il me trouvait un peu trop connu à son goût. Ça l'agaçait beaucoup. Il aimait pas quand des jeunes gens venaient me demander un selfie en lui marchant sur les mocassins, il ne comprenait pas du tout ça", raconte-t-il.
La fierté d'un fils
En mai dernier, lors d'un reportage hommage à Guy Bedos, Nicolas avait déjà fait allusion à cette petite jalousie : "Il a joué mes premières pièces, il a dit du bien de moi partout, il m'a mis en avant dès qu'il le pouvait. Il avait envie que ça marche mais, il m'avait dit une fois : 'J'en demandais pas tant'". Malgré ces futiles accrochages, père et fils se sont toujours très bien entendus. Et lorsque Claire Chazal montre à Nicolas Bedos un extrait d'interview datant de 1980, la réaction du fils ne se fait pas attendre : "Je l'adore, il a un charme fou et un sourire que je lui jalouse parfois...", déclare-t-il le sourire aux lèvres. Le 28 mai 2020 sur son compte Twitter, Nicolas Bedos écrivait ces quelques phrases, symbole de l'admiration et l'amour qu'il portait à son père : "Il était beau, il était drôle, il était libre et courageux. Comme je suis fier de t'avoir eu pour père..."
publié le 2 décembre, Perrine Némard