Mike Horn ému aux larmes après avoir retrouvé ses filles

©Jerome Dominé, Abaca - Mike Horn pose à Paris, le 18 septembre 2018.
Sur le plateau de Quotidien, mercredi 26 février 2020, Mike Horn s'est épanché sur la terrible expédition qu'il a entreprise en octobre dernier ainsi que sur les larmes qu'il a versées en apercevant ses filles à son retour.
Parti en expédition en octobre 2019, l'explorateur Mike Horn et son acolyte norvégien Børge Ousland s'étaient lancés un défi dangereux : celui de traverser la banquise arctique sur des paires de skis. Un voyage au cours duquel les deux amis se sont retrouvés face à des conditions climatiques instables et auraient pu même y perdre la vie. Fort heureusement, en décembre, ce dernier et son compagnon de voyage ont pu être pris en charge.
"Il faut pleurer quand on est un homme"
Invité sur le plateau de Quotidien, mercredi 26 février 2020, l'explorateur s'est exprimé sur son aventure ainsi que sur les différents problèmes qu'il a rencontrés une fois sur place. Notamment lorsqu'il devait marcher sur la glace : "C'est comme marcher sur un tapis roulant, qui bouge. Et puis on a essayé pendant 20 heures de marche par jour d'arriver au pôle et puis en fait pendant 11 jours la glace nous a menés chaque jour au point de notre départ. C'est un peu démoralisant."
Un lourd épisode dont il s'est sorti grâce à l'intervention de ses filles. "Annika, c'est elle qui est venue me déposer sur la glace et puis c'était Jessica qui est venue me chercher sur la glace", a-t-il ajouté. Et de poursuivre, au sujet de leur relation familiale : "Je pense que comme j'ai perdu ma femme, j'ai que mes filles qui sont là pour moi et je les adore, et pour elles, leur papa, c'est leur héros. Il y a beaucoup de stress mais on ne le sent pas pendant l'expédition, c'est seulement quand on arrive, en fait à la fin de l'expédition, que mes filles commencent à pleurer pour la première fois et même moi je pleure quand je les revois." Et de conclure, en douceur : "Il faut pleurer quand on est un homme."
publié le 27 février, Léandro Carvalho