Maïwenn tacle les féministes, dont Adèle Haenel, et défend Polanski

©OLIVIER BORDE, BestImage - Maïwenn Le Besco au photocall du défilé de mode prêt-à-porter printemps-été 2021 "Chanel" au Grand Palais à Paris, le 6 octobre 2020.
Dans le nouveau numéro de Paris Match en kiosque le 22 octobre 2020, Maïwenn n'a pas hésité à s'en prendre avec virulence au mouvement féministe, avant de défendre le sacre du réalisateur Roman Polanski lors des derniers César.
Comme Catherine Deneuve, Maïwenn "réclame le droit d'être importunée", écrivent nos confrères de Paris Match dans les colonnes de leur dernier numéro. La réalisatrice, qui s'était déjà dite "anti-féministe", a développé sa pensée auprès du magazine. "C'est fou ce qu'elles peuvent dire comme conneries, ces derniers temps. Ce sont des femmes qui n'aiment pas les hommes, c'est clair, et qui sont à l'origine de dommages collatéraux très graves", a-t-elle déclaré.
Le sacre de Polanski ? "Où est le problème ?"
"Quand j'entends des femmes se plaindre que les hommes ne s'intéressent qu'à leurs fesses, je leur réponds : 'Profitez-en bien, ça ne va pas durer !' (...) J'espère que les hommes me siffleront dans la rue toute ma vie. Je ne me suis jamais offensée parce qu'un homme portait un regard bestial sur moi. Au contraire, je prends ça comme un compliment", a ajouté celle qui a connu une enfance difficile.
L'ex-compagne de Joeystarr a également donné son avis sur la polémique Polanski lors des César : "Polanski a reçu un prix pour un film formidable, où est le problème ? On ne lui a pas non plus décerné un prix Nobel ! Adèle Haenel doit avoir un gros bobo quelque part, pour être partie comme elle l'a fait."
Par ailleurs, selon elle, certaines victimes d'agressions sexuelles ont une part de responsabilité. "Si j'accepte de me rendre dans la chambre d'un homme à 1h du matin, je me doute bien que ce n'est pas pour parler d'un rôle !", a-t-elle lâché.
publié le 23 octobre, Émilie Nougué