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Juliette Gréco attristée par le vol d'un tableau signé par Serge Gainsbourg

©Abaca - Juliette Gréco

Alors qu'elle a démarré en avril dernier une tournée d'adieux, batpisée Merci, dans toute la France, Juliette Gréco , 88 ans a récemment fait une découverte qui l'a profondément affectée. La chanteuse a en effet été victime d'un cambriolage au sein de sa propriété située dans l'Oise. Un événement qui la touche tout particulièrement puisque les deux objets qui lui ont été dérobés sont deux tableaux. L'un d'eux lui avait été offert par Serge Gainsbourg, de son vivant.

Alors qu'elle s'apprêtait à donner un concert dans la ville de Dinan, vendredi 6 novembre 2015, la chanteuse a contacté l'Agence France-Presse afin de faire part du larcin. C'est elle qui aurait constaté que les tableaux avaient été remplacés par des "contrefaçons", sans pour autant relever la moindre trace d'infraction.

Elle a ensuite fait part de son chagrin : "Je suis très malheureuse, j'ai l'impression qu'on m'a arraché un petit morceau de ma vie". Et pour cause, l'interprète du titre Déshabillez-moi avait en sa possession une oeuvre signée Serge Gainsbourg, ou plutôt "Ginsburg", le véritable patronyme du poète. "C'est un tableau de petit taille, 50 cm sur 20 cm environ, que Serge m'avait offert au début des années 1960", a révélé Juliette Gréco avant d'ajouter : "C'était le dernier qu'il avait peint et le dernier qui lui restait." "Ce tableau le représente lui et sa soeur, quand ils étaient enfants, dans un parc. C'est une scène d'une tendresse infinie", précise-t-elle.

Ce n'est donc pas tant pour leurs prix que la chanteuse souhaite récupérer les deux oeuvres mais bien pour leur valeur sentimentale. Toutefois, Juliette Gréco à fait savoir qu'elle attendrait un certain temps avant de faire appel aux autorités : "Pour l'instant, je ne porte pas plainte. Je donne quelques jours à mes voleurs pour le remettre là où ils l'ont trouvé, après je lance la machine de guerre, je ne peux pas laisser passer ça", a-t-elle conclu.

Pour le moment, elle reste fidèle à son public en assurant ses dates.

publié le 8 novembre, Fabien Gallet

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