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Jeannette Bougrab n'est plus en guerre avec la famille de Charb

  • ©Briquet Nicolas, Abaca - Jeannette Bougrab lors des GQ Men of the Year 2013 à Paris, le 20 novembre 2013.
  • ©Quemener Yves-Marie, Abaca - Stéphane Charbonnier aka Charb pose à Nantes, le 20 janvier 2012.

Après de longs mois de tensions, l'ancienne compagne de Charb, décédé lors de l'attentat perpétré contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 à Paris, affirme aujourd'hui être réconciliée avec la famille du dessinateur.

Désormais installée en Finlande, l'ex-secrétaire d'État de la Jeunesse et de la Vie associative affirme dans une interview accordée à Paris Match avoir retrouvé la paix avec les proches de Charb. Mission impossible il y a encore quelques mois, où un climat de tensions les faisaient se déchirer. Mais heureusement, "Les choses s'apaisent. Je vois régulière­ment les parents de Charb", explique Jeannette Bougrab. L'élément qui a joué une grande importance ? Le jour où elle a décidé de quitter la France pour s'installer à Helsinki : "Cela va mieux. La Finlande m'a bien accueilli. Ce pays me fait du bien. Je reste fragile. Mais j'ai trouvé la paix dans ma fonction de direc­trice de l'Ins­ti­tut français à Helsinki. Je suis très recon­nais­sante à Manuel Valls de m'avoir fait confiance." Rappelons que Laurent Char­bon­nier, le frère du caricaturiste et toute sa famille s'étaient unis pour démentir "formel­le­ment l'en­ga­ge­ment relationnel de Charb avec Jean­nette Bougrab", dans un communiqué à l'AFP daté de janvier de 2015, au moment des attentats à Paris.

Sa fille adoptive, son pilier ?

À Helsinki, Jeannette Bougrab entame sa nouvelle vie aux côtés de sa fille adoptée au Laos. Le temps passe puisque la petite May est désormais âgée de 5 ans, ce qui ne l'empêche pas d'être fusionnelle avec sa princesse. "Elle suit sa scola­rité dans une école euro­péenne et tout va bien", assure-t-elle.

Dans une autre interview accordée à Gala en novembre 2014, Jeannette Bougrab déclarait : "Nous nous sommes sauvées l'une l'autre, assure l'éphémère chroniqueuse du Grand Journal. Je ne pleure plus depuis qu'elle est avec moi. Je me dis que je dois être forte pour elle. C'est ma chair et mon sang. Elle a même hérité de mon caractère de cochon ! Elle fait preuve d'une résilience incroyable. May rit tout le temps et a une capacité de bonheur que je ne me souviens pas avoir eue."

publié le 20 novembre, Justine Fiordelli

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