Jean-Marie Bigard "financièrement ruiné", il se confie

©Bruno Bebert, BestImage - Jean-Marie Bigard au Festival des Plages du Rire à Nice, le 10 juillet 2018.
S'il fait les gros titres des médias ces dernières semaines, c'est parce qu'il est à bout. Comme beaucoup d'autres artistes, Jean-Marie Bigard subit de plein fouet la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus. Invité dans l'émission radio Les Grandes Gueules jeudi 3 novembre 2020, l'humoriste a d'ailleurs révélé être dans une situation financière précaire.
Contraint de mettre son activité d'humoriste entre parenthèse à cause des restrictions sanitaires, cela va faire près de sept mois que Jean-Marie Bigard n'a pas remis les pieds sur scène. Une véritable torture pour ce passionné... Mais ce n'est pas tout, privé de rentrées d'argent depuis tout ce temps, il a déclaré être "ruiné" au micro de RMC. "Je suis étouffé, d'où ma colère. Je suis comme un cheval dans un box à qui on interdit de sortir depuis 7 mois, sans avoir gagné un centime d'euros, en étant en train d'emprunter, de taper un pote pour finir le mois. Je dis : non, c'est pas possible ! Avec le nombre de gens qui me suivent, la puissance de feu que j'ai sur scène, le pouvoir que j'ai de rendre heureux les gens. Tout d'un coup, on me supprime ça", explique-t-il.
"Je demande une autorisation de découvert à ma banque"
Une situation de plus en plus compliquée qui pourrait expliquer les récents coups de sang de l'humoriste de 66 ans. "Je suis aux abois. Je n'ai plus un rond dans le sens où je suis absolument comme tout le monde, c'est-à-dire que je demande une autorisation de découvert à ma banque sinon j'ai trois mois de loyer de retard. Je ne vais pas pleurer, je suis encore dans ma position de milliardaire en n'ayant plus rien ! Si tu me demandes 500 euros, je vais aller les chercher au distributeur. Je ne vais sûrement pas me plaindre de mon sort. Mais si tu me demandes, si je suis financièrement ruiné, je le suis, je le confirme !", continue Jean-Marie Bigard.
Récemment accroché par l'acteur Gérard Jugnot, qui l'avait implicitement comparé à Hitler, il a également tenu à revenir sur ces critiques. "C'est dur parce qu'il y a des gens par exemple comme Gérard Jugnot ou d'autres qui me critiquent. Ils continuent à tourner les films. Ils pètent dans la soie mais moi, si je ne vais pas avec mes 100 kilos de bidoche sur la scène et que le préfet n'accepte pas que je joue devant 2 000 personnes, il m'affame. Je suis ma seule et unique source de revenus. Si je ne travaille plus, je ne gagne plus d'argent. Et au bout de six mois, et bien tu claques du bec", a-t-il conclu, hors de lui.
publié le 4 décembre, Perrine Némard