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Jean-Louis Aubert revient en détails sur son opération à coeur ouvert

©Coadic Guirec, BestImage - Jean-Louis Aubert à la première de "Budapest" au cinéma Gaumont-Opéra à Paris, le 19 juin 2018.

De retour avec une réédition de son tout dernier album "Refuge", Jean-Louis Aubert savoure une vie bien plus tranquille que celle qu'il a connu durant l'été 2020. Dans un entretien accordé au magazine Paris Match, paru le 17 décembre 2020, le chanteur est revenu en détails sur la lourde opération du coeur qu'il a subi.

Après des mois de calvaire, Jean-Louis Aubert est de nouveau sur pied. Opéré du coeur en juillet dernier, l'ancien chanteur du groupe Téléphone a vécu des moments très difficiles sur lesquels il a accepté de se livrer. "Je pensais avoir attrapé la COVID car je sentais une petite gêne. Donc je contacte mon généraliste qui m'envoie faire un scanner. J'étais en pleine forme, je chantais en montant des marches. Le jour du scanner, le gars me dit : 'Les poumons sont très biens. Sauf que le problème est ailleurs...'", a-t-il expliqué dans les colonnes de Paris Match.

"Personne dans ma famille n'avait eu de problème de coeur"

Venu pour une éventuelle contamination au coronavirus, c'est donc une malformation cardiaque qui lui est détectée. "Le médecin me dit que le coeur n'est pas bien du tout. Il me dit : 'Vous avez une déformation de naissance qui fait que votre valve aortique est toute petite.' Je n'avais jamais entendu parler de cette déformation. Personne dans ma famille n'avait eu de problème de coeur..., raconte Jean-Louis Aubert. La conséquence c'est que tu peux mourir du jour au lendemain ou subir une attaque cardiaque qui te laisse dans un drôle d'état. Donc la solution c'est d'opérer au plus vite. J'ai vu plusieurs cardiologues et tous m'ont dit : 'Vous pouvez tomber n'importe quand.'"

L'opération est effectuée en urgence et dure 4h30. Malheureusement, les mésaventures du musicien ne s'arrête pas là : "Un matin je me suis réveillé avec 40° de fièvre. J'avais chopé je crois une infection à l'hôpital qui était dans la vessie et dans les reins. Panique à bord. J'ai dû recevoir une piqûre par jour d'antibiotique pendant un mois. Ça a ralenti mon mouvement, ma cage thoracique a eu peur, c'était comme si on était entré dedans par effraction et c'est ce qui a provoqué au final une douleur aux épaules. (...) lI y a eu des moments de blues, mais je n'ai jamais pensé à renoncer."

publié le 17 décembre, Perrine Némard

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