Grégory Lemarchal : sa victoire à la Star Academy orchestrée par la production ?

©PIAU FREDERIC, BestImage - Grégory Lemarchal rencontre les lecteurs de Télé Loisirs à Paris, le 20 décembre 2006.
Isabelle Charles était professeure à la Star Academy en 2004, durant la saison qui a révélé Grégory Lemarchal. Interrogée par La Montagne le 18 septembre 2020, elle a fait quelques révélations sur sa victoire.
C'est à l'occasion de la sortie du biopic sur Grégory Lemarchal ("Pourquoi je vis", diffusé le 7 septembre sur TF1) que la chanteuse lyrique Isabelles Charles a été invitée à partager les souvenirs de sa participation à la Star Academy en tant que professeure. "C'était sans doute la saison la plus intéressante hormis la toute première. Car c'est celle qui reste dans les esprits et pas seulement par rapport à Grégory. Nous formions un jury de vrais professionnels avec des élèves qui tenaient plutôt la route", a-t-elle commenté auprès de La Montagne.
"Il n'y a rien de réel"
Néanmoins, à l'image des révélations faites par Georges-Alain Jones en février dernier, elle reconnaît que tout était écrit d'avance : "Je peux vous dire aujourd'hui qu'il n'y a rien de réel. Ce que je subodorais. Il est facile de scénariser les choses en choisissant de montrer les personnes sous un angle plutôt qu'un autre." Selon elle, il était "assez évident" que la saison avait été montée autour de Grégory Lemarchal. "Vous engagez Grégory et ensuite ceux qui vont aller en face de lui. Au lieu de recruter une Céline Dion anonyme, cela existe, ils ont pris une Lucie ou un Mathieu qui avaient du talent, mais pas autant que Grégory...", a-t-elle indiqué.
Et Isabelle Charles de donner un exemple plus concret : "Quand un mois avant la fin nous avons voulu nominer Lucie parce qu'elle n'avait pas fait une bonne évaluation, la prod s'y est opposée. Ils la voulaient face à Grégory à la fin et c'est ce qui s'est produit. Cela dit c'est la seule fois qu'ils sont intervenus ainsi."
Regardez le biopic "Pourquoi je vis" sur le replay d'Orange.
publié le 23 septembre, Émilie Nougué