Éric Woerth partage une photo à la montagne et reçoit une avalanche de moqueries
©Coadic Guirec, BestImage - Éric Woerth au 96e Qatar Prix de l'Arc de Triomphe à l'Hippodrome de Chantilly, le 1er octobre 2017.
Passionné d'alpinisme, l'ancien ministre du Travail a été la cible des internautes après avoir posté sur Twitter, lundi 12 août 2019, un cliché de lui à flanc de montagne, en Haute-Savoie.
C'est une photographie postée sans aucune légende qui a déclenché une avalanche de réactions sur les réseaux sociaux. Éric Woerth y apparaît en effet en pleine ascension du glacier de l'Aiguille d'Argentière, à Chamonix. Casque vissé sur la tête, piolet et crampons enfoncés dans la glace, sac sur le dos et sourire aux lèvres, l'actuel député de l'Oise joue les alpinistes chevronnés. Sauf que certains détails ont attiré l'attention des internautes (l'orientation de la lanière de son sac à dos, la disposition de sa corde ou la présence de deux individus marchant en contrebas), lesquels ont crié au fake. L'ancien ministre aurait, selon certains, tout simplement retourné la photo.
"Cela fait 40 ans que je pratique l'alpinisme"
Très vite, les utilisateurs du réseau social à l'oiseau bleu ont donc fait ce qu'ils savent faire le mieux : détourner le cliché d'Éric Woerth en multipliant les blagues. Ainsi a-t-on pu voir l'homme politique de 63 ans s'accrocher à une aile d'un avion au côté de Tom Cruise, gravir un gratte-ciel en compagnie de Batman et Robin ou le Haricot Magique de Jack, voire réaliser tout un tas d'exploits comme marcher sur la Lune ou au plafond tel Spider-Cochon.
Face à ces moqueries et aux accusations de montage, le principal intéressé a tenu à se défendre. "Je peux appeler mon guide de haute montagne pour qu'il en atteste", a-t-il déclaré au journal Le Parisien avant d'assurer : "Si on peut voir deux personnes en train de marcher, c'est que celles-ci sont 200 mètres plus bas, là ou le glacier se redresse. Cela fait 40 ans que je pratique l'alpinisme. Cette photo n'avait pas d'autre but que de partager ma passion, mais cela reste drôle."
publié le 13 août, Fabien Gallet
