Eric Naulleau : ses goûts culturels les plus inavouables
Dans les pages du dernier numéro du Parisien Magazine, en kiosque depuis le 25 mars dernier, Eric Naulleau se prête au jeu de l'interview des "Inavouables". Autant dire que l'ancien chroniqueur de On n'est pas couché, est très éclectique.
Côté littérature, le journaliste reste fidèle à lui-même. Pourfendeur des best-sellers, il n'aime pas les livres de Michel Houellebecq, qu'il considère comme "l'auteur le plus surestimé de ces cinquante dernières années". "C'est de la littérature surgelée", confie celui qui voue plutôt une admiration pour Philippe Claudel.
Si côté lecture, Eric Naulleau apparaît comme élitiste, en revanche, en ce qui concerne l'humour, ce dernier confie aimer "l'image ringarde" du duo Chevallier et Laspalès, qu'il "adore". "Ce sont des mecs très cultivés mais très humbles", explique-t-il, révélant au passage ses goûts surprenants en matière de musique. Car oui, le critique de 55 ans apprécie plus que de raison l'un des titres d'Hélène Ségara : On n'oublie jamais rien on vit avec. "Les paroles ne resteront pas gravées dans l'histoire de la chanson française, admet-il néanmoins. J'aime le clip, qui est kitschissime. Le coeur à ses raisons que l'oreille et l'oeil ignorent !". À l'inverse, il ne peut pas écouter le groupe U2 qui lui "tape vraiment sur les nerfs". "Bono, le chanteur, est un escroc", dénonce-t-il.
Eric Naulleau est-il adepte du cinéma ? En tout cas, pas celui de Quentin Tarantino, dont il est "allergique". Pour lui, rien de mieux qu'un bon épisode de l'Inspecteur Derrick ! "Je suis tombé dessus par hasard il y a 15 ans. Et ce fut le coup de foudre, avoue-t-il. J'aime la lenteur et l'atmosphère". Un point commun qu'il partage avec Cyril Hanouna et certains membres de l'équipe de Touche pas à mon poste. D'ailleurs, il ne cache pas son "admiration" à l'encontre de l'animateur de D8. "Chez Hanouna, il y a une promesse, elle est tenue ! On peut trouver ça de mauvais goût, il y a des dérapages, mais ils font leur job", estime le journaliste avant de conclure : "Il me fait rire avec ses vannes et sa répartie". Comme quoi, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.
publié le 30 mars, Fabien Gallet