Christophe Willem réagit vivement au débat du mariage pour tous
À l'occasion de la fin de sa tournée française, Christophe Willem était l'invité de Karine Ferri sur RFM. Au micro de l'animatrice, maman depuis peu, le chanteur de 32 ans a tenu à réagir à un sujet qui l'a profondément marqué il y a quelques années, à savoir le débat autour du mariage pour tous.
Christophe Willem, artiste engagé ? Le vainqueur de la quatrième saison de Nouvelle Star n'irait pas jusqu'à se considérer comme tel, mais pour lui, il est clair que "les chanteurs doivent éveiller les consciences". C'est notamment ce qu'il a tenté de faire avec l'un des titres de son quatrième album paru en 2014, intitulé Unisex. Une chanson "qui défend le droit de chacun de choisir le sexe de son partenaire" comme l'a souligné Karine Ferri. S'il avoue ne pas aimer "être porte-parole", avec Zazie, il a tout de même écrit cette chanson au moment du débat pour venir à bout des idées reçues. "Je trouvais ça hallucinant, a-t-il expliqué. Ce n'est pas du tout une question d'homosexualité, d'hétéro... Je trouvais ça hallucinant qu'on puisse faire un tel foin pour permettre à des gens de s'aimer". Et d'ajouter : "Ça dépasse totalement mon schéma de pensée".
C'est donc un Christophe Willem abasourdi par ce débat parfois violent, qui a décidé de s'emparer de sa plume pour réagir. "Je me dis mais c'est incroyable ! Ça m'a emmené à la réflexion de me dire : 'Tu te rends compte l'énergie dépensée par ces gens, utiliser un truc aussi absurde'", a-t-il expliqué dans l'émission Un dimanche avec Karine.
Surtout, le chanteur n'a pas compris la réaction d'une partie des individus opposés au mariage pour tous. "Ces mêmes gens, pourquoi ils ne sont pas dans la rue pour défendre le fait que tout le monde puisse manger, se loger, vivre dignement ?", s'est ainsi demandé l'interprète de Double je avant de poursuivre : "Là, ils ne sont absolument pas dehors. Mais en revanche, pour aller dicter le fait que leur voisin d'en face n'a pas le droit de s'aimer, ils sont là, ils prennent du temps sur leur propre travail", a-t-il fini par dénoncer.
publié le 2 mai, Fabien Gallet
