Christophe : sa compagne évoque ses derniers jours et l'arrivée du SAMU

©Giancarlo Gorassini, Abaca - Christophe en concert au château de Versailles, le 15 juillet 2009.
Deux ans après la brutale disparition de Christophe, sa dernière compagne, Bénédicte La Capria, a choisi de publier un livre intitulé "Christophe intime", dans lequel elle raconte les moments vécus auprès du défunt chanteur. Dans un entretien accordé à Yahoo, elle est également revenue sur les derniers jours de son bien-aimé.
Le 16 avril 2020, dans un hôpital de Brest, la chanteur Christophe décédait des suites de la Covid-19. Encore en deuil, sa dernière compagne a décidé de raconter leur histoire atypique dans les pages d'un livre dédié à leur amour. Près d'un mois après la sortie de l'ouvrage, Bénédicte La Capria a accepté de se confier auprès de Yahoo. Sans tabou, celle qui a partagé les deux dernières années de la vie du chanteur s'est souvenue des derniers jours de l'artiste qui avait, selon ses dires, une "santé très fragile"...
"Le SAMU n'est intervenu que de force"
"Il marchait très peu. À force de vivre la nuit, d'être dans sa tête, son corps était devenu comme immatériel", a-t-elle déclaré avant de révéler que Christophe refusait catégoriquement toute intervention médicale. "Il s'est dit : 'J'ai pris froid'. Son médecin avait le Covid, donc il ne pouvait pas le voir. S'il n'y a pas son médecin, il ne voit pas de médecin. Il a refusé longtemps l'intervention d'autres gens. Le SAMU n'est intervenu que de force. Sinon je pense qu'il serait mort tout seul...", a-t-elle ensuite ajouté.
L'intervention du SAMU, Bénédicte La Capria n'y a pas assisté. En revanche, certains proches lui ont raconté comment cela s'est passé. "Il ne pouvait plus sortir de son lit, il ne mangeait plus. Moi, je me dis qu'il devait le sentir quelque part, et qu'il ne voulait pas qu'on le voie comme ça. Comme s'il se cachait pour mourir. Il aurait bien voulu que je vienne. C'est moi qui ai choisi de rester avec mon fils. Je voulais attendre d'être sûre de ne pas avoir le Covid, de ne pas lui refiler. C'était une période un peu trouble...", a-t-elle admis avec tristesse.
publié le 29 avril, Perrine Némard, Jellyfish France