Sophie Favier sur sa carrière à TF1 : "J'ai été sacrifiée, tout bonnement"

©Coadic Guirec, BestImage - Sophie Favier lors de l'avant-première du film "Yao" au cinéma Le Grand Rex à Paris, le 15 janvier 2019.
L'ancienne animatrice, figure de l'émission Sophie sans interdits en 1993, est revenue pour le podcast Radar sur sa courte carrière chez TF1. Elle a également indiqué, sans filtres, la raison de son départ de la chaîne et les mésaventures qui en ont découlé.
Vendredi 25 juin 2021, Eric Dussart accueillait Sophie Favier pour son podcast Radar sur RTL. Celle qui était à la tête de sa propre émission Sophie sans interdits en 1993 sur TF1 n'a pas hésité, lors de l'enregistrement, à faire quelques révélations. Elle s'est notamment confiée sur son ancienne carrière à la télé et plus précisément sur les raisons qui l'ont amenée à annuler son émission après seulement un numéro. "Parce que Gérard Louvin, qui est directeur des programmes de TF1, produisait Méfiez-vous des blondes avec Amanda Lear qui, le lendemain des audiences, était furieuse", a expliqué Sophie Favier au micro de RTL. "C'est de bon ton, elle défend son bifteck", a-t-elle ajouté.
"TF1 a été particulièrement minable"
Une décision qui ne passe toujours pas auprès de l'animatrice de 57 ans, qui en a profité pour livrer son ressenti : "Voilà, j'ai été sacrifiée, tout bonnement, il n'y a pas eu de numéro 2, je le sais. Je n'ai pas eu de salaire pour ce truc, je crois que je n'ai eu qu'un bouquet de fleurs. Honnêtement, à l'époque, TF1 a été particulièrement minable."
"J'ai quitté Coucou c'est nous, j'ai tout perdu. J'ai eu honte d'aller aux Assedic, je me suis retrouvée sans rien. Plus rien. C'est moi qui ai claqué la porte, ce n'est pas ce qui a été répété, mais moi je peux vous le dire aujourd'hui : c'est moi qui ai claqué la porté. J'étais vexée... Qu'on me la supprime, c'est une chose, mais on peut m'en parler", a-t-elle poursuivi. Une situation difficile à accepter à l'époque puisque cela a mis fin à sa carrière télévisée, mais que Sophie Favier voit d'un autre oeil aujourd'hui. "Je n'étais pas à ma place, je n'étais pas dans mon axe", a-t-elle conclu.
publié le 25 juin, Constance Agnès, Jellyfish France