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Miss France attaqué en justice : Alexia Laroche-Joubert et d'autres réagissent

©Nasser Berzane, Abaca - Alexia Laroche-Joubert au village du tournoi de Roland-Garros à Paris, le 9 juin 2019.

Coup de tonnerre pour le concours Miss France qui s'est vu attaqué en justice lundi 18 octobre 2021. La raison ? Selon l'association Osez le féminisme, ce concours de beauté serait "sexiste" et violerait le droit du travail. Des propos virulents qui n'ont pas tardé à faire réagir certaines personnes, dont Alexia Laroche-Joubert et Geneviève de Fontenay.

Élue Présidente de la société Miss France le mercredi 13 octobre dernier, Alexia Laroche-Joubert doit déjà faire face à un problème de taille. Récemment attaqué en justice par une association féministe, le prestigieux concours de beauté voit sa réputation mise à mal. Interrogée par Le Parisien, la productrice a tenu à faire savoir le fond de sa pensée. "Je suis toujours extrêmement étonnée, pour ne pas dire scandalisée, de voir des associations féministes qui attaquent des lieux où la femme est mise en valeur et où des jeunes filles décident de vivre un rêve pour permettre aussi d'accéder à une carrière professionnelle et à une autonomie", a-t-elle déclaré dans les colonnes du quotidien.

"Je suis très choquée par ce que j'entends"

Pour participer au concours Miss France, il y a en effet des critères à respecter : avoir une certaine taille, ne pas avoir de tatouage, ni de piercing, avoir entre 18 et 24 ans, être célibataire et sans enfants et surtout ne jamais boire ni fumer en public... Des exigences strictes qui ne plaisent pas beaucoup, surtout à l'association Osez le féminisme. Interrogée elle aussi à ce propos, Geneviève de Fontenay a tenu à défendre le concours qu'elle a dirigé pendant des années. "Ça n'a rien d'anormal quand on s'engage pour un an à faire des voyages, à ne pas être marié, à ne pas avoir d'enfants... Je n'ai jamais considéré les femmes comme des objets. (...) Je suis très choquée par ce que j'entends. Je ne regrette pas ce que j'ai fait. Je suis fière de ce que j'ai fait", a-t-elle assuré sur le blog de Jean-Marc Morandini.

Du côté des lauréates, Delphine Wespiser, couronnée en 2012, est elle aussi montée au créneau pour défendre le concours qui a changé sa vie. "Est-ce que vous savez tous les cadeaux qu'on reçoit ? Il y a des filles qui n'ont jamais pris l'avion, on va dans des destinations de rêve, on est hyper heureuses. Tous les soirs on a un petit cadeau sur le lit. On est vraiment gâtées et ça, ça n'a pas de valeur", s'est-elle souvenue.

publié le 20 octobre, Perrine Némard, Jellyfish France

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