Georges Pernoud : le présentateur de Thalassa se battait contre Alzheimer

©PIAU FREDERIC, BestImage - Georges Pernoud à bord de la péniche qui était utilisée pour les tournages de l'émission Thalassa à Paris, le 24 octobre 2005.
Lundi 11 janvier 2021, Georges Pernoud s'est éteint à l'âge de 73 ans des suites d'une longue maladie, comme le confirmait sa fille Fanny dans un communiqué annonçant son décès. Et alors que le monde médiatique lui a rendu hommage sur les réseaux sociaux et dans les colonnes du Parisien, son dernier rédacteur en chef à Thalassa, Erik Berg, s'est souvenu du célèbre animateur et a évoqué son Alzheimer.
"Il est décédé dans un hôpital en région parisienne des suites d'une longue maladie", c'est ainsi que Fanny, l'une des filles de Georges Pernoud a annoncé à l'AFP, lundi 11 janvier 2021, le décès de son père. En apprenant la triste nouvelle, le monde médiatique lui a rendu hommage. Parmi les nombreuses personnes à avoir honoré sa mémoire, Erik Berg, son dernier rédacteur en chef à Thalassa est revenu sur la longue maladie que combattait l'emblématique présentateur, l'Alzheimer.
"La maladie nous l'a pris trop vite"
"Ah Georges... Il a été très entouré par ses amis jusqu'au Covid-19 et par sa famille, jusqu'au dernier moment. Je m'y étais préparé. Il était dans le coma depuis cinq jours et on avait débranché son oxygène. Cela faisait plus de deux ans qu'il était atteint d'Alzheimer", explique Erik Berg au Parisien, avant de développer : "La dernière fois que je l'ai vu, c'était dans sa maison de retraite. Il ne se souvenait plus de moi ni de ses émissions. Mais il avait encore la mer en tête. Je le revois fixer un tableau de paysage de campagne au mur et me parler de bateaux." Après avoir évoqué des souvenirs de l'émission partagés avec l'animateur, Erik Berg est revenu sur le départ de Georges Pernoud du programme : "Son départ de Thalassa a été un moment difficile, il redoutait de s'arrêter, même s'il avait conscience qu'il commençait déjà à perdre la mémoire. Un jour, il se disait que son état ne lui permettait plus, qu'il avait de plus en plus besoin de prompteur, et le lendemain, il voulait repousser l'échéance de trois mois." "La maladie nous l'a pris trop vite", a-t-il conclu.
publié le 12 janvier, M. B., Jellyfish France