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10 romans d'espionnage pour un été haletant

À pas feutrés, ces spécialistes du renseignement démasquent et démantèlent les pires complots, les organisations les plus méticuleuses. Avec la promesse de les tenir en haleine, ces spécialistes du renseignement infiltrent les bibliothèques et transats des lecteurs. Sélection de dix oeuvres d'espionnage où la tension est plus que palpable !

  • © DR, Albin Michel 1/10

    "Octobre Rouge" de Tom Clancy

    Si les moins littéraires connaissent le nom de Tom Clancy via la pléiade de jeux vidéo qui débarque sur les consoles depuis 1998, l'homme est avant tout un écrivain de renom à l'origine de la série Jack Ryan. Le premier ouvrage où apparaît l'agent de la CIA est le fameux "Octobre Rouge", du nom du sous-marin nucléaire de l'URSS soupçonné d'orchestrer un sale coup près des terres américaines. "Octobre Rouge" de Tom Clancy aux éditions Albin Michel, 496 pages, 22€.

    Elodie Falco

  • © Sipa, Sel Ahmet 2/10

    "Le Montage" de Vladimir Volkoff

    Auteur engagé qui aborde sans difficulté des sujets sensibles, Vladimir Volkoff a notamment reçu le Prix international de la Paix en 1989, et la Légion d'honneur en 1994. Son oeuvre virulente "Le Montage" (1982), qui met en lumière les techniques de désinformation, lui vaut le prix du roman de l'Académie française. Sur une trentaine d'années, le lecteur suit Aleksandre Psar, un jeune Russe devenu agent d'influence sur le territoire français. Dirigé par le KGB, il "publie des auteurs subtilement favorables à l'URSS, d'autres destinés à affaiblir la France, et les promeut, via des campagnes de presse qu'il lance et amplifie avec son 'orchestre' de personnalités sous influence." Trahisons et châtiments au programme ! L'écrivain Vladimir Volkoff prenant la pose à son domicile parisien, le 14 décembre 2004.

    Elodie Falco

  • © DR, Editions Points 3/10

    "La Taupe" de John le Carré

    Le maître en la matière, c'est lui. John le Carré a acquis une renommée internationale grâce à ses publications haletantes dont une bonne partie ont été adaptées en films. Si "L'Espion qui venait du froid" est l'une de ses premières oeuvres qui l'a fait décoller, "La Taupe" non plus ne tarit pas d'éloges. Ce best-seller de 1974 met en scène l'espion fétiche de l'écrivain, George Smiley, engagé pour démasquer une taupe soviétique qui aurait infiltré les renseignements britanniques. Tension extrême garantie ! "La Taupe" de John le Carré aux éditions Points, 432 pages, 8€.

    Elodie Falco

  • © DR, Editions Points 4/10

    "La compagnie" de Robert Littell

    Sous-titré "Le Grand roman de la CIA", ce livre immortalise entre ses pages presque 50 ans d'histoire. Les rouages de l'organisation, explicitées ici à mi-chemin entre fiction et réalité, n'auront plus de mystère pour les lecteurs après cette lecture qui convoque des personnages connus de tous comme John F. Kennedy, Richard Nixon ou même le terroriste Ben Laden. L'Express qualifie l'ouvrage "d''Iliade' des services secrets". "La compagnie" de Robert Littell aux éditions Points, 1248 pages, 10,10€.

    Elodie Falco

  • © DR, Robert Laffont 5/10

    "Mr Ashenden, agent secret" de William Somerset Maugham

    William Somerset Maugham a officié pour le MI6 durant la Première Guerre mondiale. De ses expériences, l'homme en a tiré des pièces de théâtre, des romans et des nouvelles dont celles de "Mr Ashenden". L'espion autobiographique, estimé comme l'une des inspirations possibles au James Bond d'Ian Fleming, entraîne le lecteur dans seize aventures palpitantes. "Mr Ashenden, agent secret" de William Sommerset Maugham aux éditions Robert Laffont, 448 pages, 11€.

    Elodie Falco

  • © DR, Robert Laffont 6/10

    "On n'a pas toujours du caviar" de Johannes Mario Simmel

    Paru en 1966, ce livre d'espionnage n'a pas pris une ride. Il est écrit par Johannes Mario Simmel, un homme qui a connu les camps de concentration avant de devenir traducteur pour l'armée américaine. Au coeur de l'histoire, le trentenaire Thomas Lieven et ses seize passeports provenant de neuf pays différents. La maison d'édition Robert Laffont le résume ainsi : "Clone de James Bond et d'Arsène Lupin, Thomas Lieven, en plus d'être un fin gourmet, est un peu cambrioleur, un peu menteur, toujours tombeur, goujat quand il n'a pas le choix, mais gentleman... le plus souvent. Il aime les femmes, qui l'aiment aussi, car, bien sûr, c'est un amant prestigieux." Déjà séduit, non ? "On n'a pas toujours du caviar" de Johannes Mario Simmel aux éditions Robert Laffont, 688 pages, 12,50€.

    Elodie Falco

  • © DR, Éditions de Fallois 7/10

    "L'espion et le traître" de Ben Macintyre

    C'est une histoire vraie qui n'est pas prête d'être oubliée. À sa sortie en 2019, le succès est immédiat. Ben Macintyre relate la vie d'Oleg Gordievsky, un homme dont la famille a servi le KGB avant que lui-même l'intègre. L'agent, curieux du monde occidental, est rapidement courtisé par le MI6 et se lance dans un double jeu d'une dangerosité extrême. "On compte sur les doigts de la main les espions qui ont influé sur le cours de l'histoire. Le protagoniste du récit qu'on va lire, Oleg Gordievsky, est l'un d'entre eux. Tous ceux qui s'intéressent au monde du renseignement le savent déjà parfaitement, mais il demeure peu connu du grand public", explique les Éditions de Fallois à propos de cet homme qui vit maintenant sous une autre identité et sous la protection des autorités britanniques. "L'espion et le traître" de Ben Macintyre aux Éditions de Fallois, 416 pages, 23,40€.

    Elodie Falco

  • © DR, Le livre de poche / Robert Laffont 8/10

    "Le Code Rebecca" de Ken Follett

    L'illustre Ken Follett n'est plus à présenter dans le milieu littéraire. Chacun de ses écrits, qu'ils soient historiques ou axés sur l'espionnage, rencontre un franc succès. Avec son scénario haletant, "Le Code Rebecca" ne déroge pas à la règle. En 1942, l'Allemagne gagne du terrain en Egypte et conquiert Tobrouk. En secret, des espions organisent l'offensive comme le résume la quatrième de couverture : "Dans le grouillement du Caire où le destin vacille encore, une lutte à mort s'engage entre un espion allemand qui, à l'abri chez sa maîtresse, une voluptueuse danseuse égyptienne, transmet chaque jour des renseignements à Rommel en utilisant un émetteur radio et un exemplaire de 'Rebecca' de Daphné Du Maurier contenant la clef du code, et un major des services secrets britanniques. Lui a pour aide Elen, une jeune juive égyptienne prête à utiliser sa beauté pour combattre les nazis." "Le Code Rebecca" de Ken Follett dans la collection Le livre de poche des éditions Robert Laffont, 384 pages, 7,90€.

    Elodie Falco

  • © DR, Editions Points 9/10

    "Épitaphe pour un espion" d'Eric Ambler

    Tout de même plus sérieux qu'un OSS 117, le roman d'Eric Ambler relate avec un humour mordant les péripéties d'un professeur de langues propulsé, malgré lui, dans la peau d'un espion. Au cours d'un séjour sur la Côte d'Azur, ce passionné de photographie échange malencontreusement son appareil avec celui d'un véritable agent secret. Accusé à tort, Joseph Vadassy se lance dans une enquête mouvementée. "Épitaphe pour un espion" d'Eric Ambler aux éditions Points, 180 pages, en attente d'une réedition mais disponible sur des sites de revente dès 3,99€.

    Elodie Falco

  • © DR, Futuropolis / Gallimard 10/10

    "L'Agent secret" de Joseph Conrad

    Avant d'être un livre relié paru en 1906, Joseph Conrad a transformé sa nouvelle en feuilleton qui lui donna l'idée d'une publication plus conséquente. M. Verloc est un petit commerçant londonien qui mène une vie paisible aux côtés de sa femme Winnie. Enfin, ça, c'est sa couverture car le héros de ce thriller-politique sarcastique est un agent double. Il est l'oeil et les oreilles d'une grande puissance étrangère et, en même temps, joue les indics pour la police en infiltrant le milieu anarchiste. Un classique du genre ! "L'Agent secret" de Joseph Conrad dans la collection Futuropolis et Gallimard des éditions Gallimard, illustrations de Miles Hayman, 144 pages, 18,60€.

    Elodie Falco

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